Monologue

Je t’aime tu le sais, ton cœur m’aime mais ta raison me rejette. Pourquoi m’infliger pareil torture ? Oui je sais que ta maladie t’empêche d’aimer, tu voudrais mais tu ne peux pas ou plutôt tu ne dois pas, c’est ce que ta raison t’ordonne. Quoi ?ton cœur aussi t’y contraint ? Mais pourquoi ? Parce que tu m’aimes ! Alors parce que tu m’aimes tu choisis de ne pas m’aimer ? Je t’avoue que je ne comprends pas. Ta maladie ? Où est le rapport ? Tu sais que tu ne vivras pas et c’est pour cela que tu ne veux pas m’aimer ? Tu ne vas pas mourir demain, tu as le temps d’aimer et de vivre heureux. Tu ne veux pas me faire souffrir, mais souffrir de quoi ? Tu m’aimes et ne veux que mon bonheur et c’est pour çà que tu t’éloignes, et bien j’ai encore du mal à comprendre, si nos cœur s’aiment qu’est ce qui nous en empêche ? Tu dis que la barrière n’est pas ton cœur mais ton corps, la maladie épuise tes poumons petit à petit, la fatalité t’a mordu de son mortel venin, il se propage lentement et te conduis à la mort en retenant ton cœur d’aimer. Mais il y a une vie avant la mort, l’amour ne peut il pas être un antidote ? Tu veux que je trouve quelqu’un qui m’aimera autant que tu peux m’aimer mais qui lui pourra me donner son amour toute ma vie ? Peut être que cette personne n’est pas malade mais moura avant toi, on ne sait pas de quoi est fait demain. Tu penses que je mérite mieux, quelqu’un qui pourrait rester à mes cotés jusqu’au bout, qu’en mélangeant un petit bout de lui et un autre de moi un enfant verra le jour, un enfant en bonne santé, le sourire au lèvres face a ses deux parents qui s’aiment. Tu ne pourras jamais me donner tout çà et donc tu ne veux pas m’aimer ? Mais sais-tu que tu meurt à mes cotés ou loin de moi mon cœur pleura les même larmes de sang, une partie de lui se sera détaché et comme moi il ne sera plus jamais le même, quand tu partiras une partie de moi, un morceau de ce qui fait ce que je suis s’en ira avec toi pour que tu garde un souvenir de moi là ou tu t’envoles. Tu as peur que je me sente seule ? Tu souhaiterais que j’aie quelqu’un à mes cotés pour essuyer mes larmes et chasser toutes mes peines ? Tu resteras avec moi, mes lèvres ont toujours le goût de tes baisers, ma peau se rappelle la douceur de la tienne, mes cheveux sente encore ta main qui les caresse et joue avec quelques mèches, mon nez demeure imprégné de ton odeur et mes oreilles entende encore ta voix qui me murmure je t’aime, le vent semble déposer sur mes joues de doux baisers d’amour, je sens ta présence jour après jour et pourtant cela fait 2 mois que tes yeux se sont fermés. Ton amour pour moi s’est enfin libéré, comme dirais mon film préféré : je ne peux pas le voir mais je peux le sentir, je le sens jour après jour. Tu vois aujourd’hui encore je te parle, te pose des questions et tu me réponds. Certains diront que je ne fais que parler à moi-même, seulement voilà maintenant tu vis en moi. Mon cœur à pleuré mais tu vois aujourd’hui je souris, je souris comme je te l’avais promis car tu es là dans mes sourires, tu a sacrifié ton amour pour que je ne pleure pas, je respecterais les derniers vœux de ton cœur. Avant de partir tu as libéré ton amour de ses chaînes, tu m’aimais, m’aimes et m’aimeras, tu veilleras toujours sur moi et m’attendra patiemment, tu seras heureux de me voir heureuse, vivre ma vie et être aimer autant que tu m’aimais.

Tu ne voulais pas que je t’aime car tu allais mourir, moi je t’aime à en mourir. Je t’aimerais toujours et tu verras que l’amour est plus fort que la mort, un jour on se retrouvera bien que l’on ne s’est jamais quittés et nos âmes seront unies pour l’éternité, un bout de toi et un bout de moi.

Dodey Vador