blueocean

Une entaille de plus sur le bras

Me rappelant qu’il m’a laissée là

Avec sa lame enfoncée dans mon cœur

Agonisant en attendant la mort

Le sang fait son apparition

Pour mon âme c’est signe de rédemption

Je me lave de son sal amour corrompu

Contre la souillure il n’y a pas d’autre issue

Une goutte de sang qui coule

Celle-ci c’est pour la foule

Qui m’étouffe et tourne autour de moi

Sans même savoir que je suis là

Une traînée de sang pour cette famille

Qui ne connaîssent rien de leur maudite fille

Me rappelant sans cess mes erreurs et mes faiblesses

Me blessant de mots cruel à chaque maladresse

Doucement le sang continue de couler

Pris dans le courant de ma culpabilité

Qu’on ne se prive pas de me rappeler

Tant de chagrin impossible à effacer

Du rouge qui coule en abondance

Libération de la souffrance

Une âme qui veut briser les cloisons

D’une piteuse et détestable prison

Du rouge sur un corps que je déteste

Rongé par un poison pire que la peste

Un sillon rouge sortant de l’enfer

D’un corps dont on ne sait que faire

Arrive ensuite une vague de douleur

Accompagnée d’un orage de pleur

CE sang et ces larmes sortent de mon cœur

Ce soir c’est de moi-même dont j’ai peur

Une cicatrice à vie sur mon corps et mon cœur

Simplement pour me punir d'un jour être née

Je porterais ce fardeau jusqu’à ma mort

Ce que les gens appellent »mes plus belles années »

Dodey VAdor

Je m'éveille à peine à ce monde
Que je rêve déjà de ma tombe
Dans laquelle je me suis enfermée de moi même
Ensevelie d'amour corrompu esperant que tu m'aimes.

L'amour a fait face au désir
Mais il fallait s'attendre au pire,
Le combat était perdue d'avance
Cet amour n'est que décadence,
Longtemps déjà que la blessure se creuse
Sous l'action cruelle de ta lame envoûteuse.

Dans cette histoire le temps est assassin
Notre jeux s'est révélé très malsain,
J'ai joué avec le feu,j'ai perdue
Le diable réclame ce qui lui est due,
Commence alors une longue danse funèbre
M'attirant lentement vers les ténèbres,
Seule avec pour unique compagnie
Mon repentir et mon agonie.

Je préfère m'endormir à jamais,
Que mon âme connaise enfin la paix
Et que mon coeur repose sous la terre
Et quitte enfin les flammes de l'enfer.

Dodey Vador

Tu m'as dis que plus jamais on ne se reverrait
Ces deux mots m'ont violemment projetée à terre,
Tu crois que comme çà plus jamais je ne t'aimerais
Mis je continuerais à t'aimer même en enfer.

Plus jamais çà veut dire pour toujours
Etranger un peu plus jour après jour,
M'éloignant de ton coeur et de ton corps
Jusqu'à la fin, au delà de la mort.

Plus jamais je ne dois t'aimer
Car jamais tu ne m'as aimée
Tu as blessé et lentement fait saigné mon coeur
Mais sur son nuage ou dans les flammes il t'aime encore

Plus jamais tu ne penseras à moi
A jamais je vivrais pour toi,
Plus jamais je ne t'oublierais
A jamais Je t'aimerais en secret.

Dodey Vador

Pourquoi ton coeur s'est il enfermé
Dans une cage bien barricadée,
Seul et de son plein gré
En ayant caché la clé
Pour que personne ne puisse y entrer
Ni même oser s'en approcher?

Pourquoi suis-je condamnée à t'attendre?
Cherchant un moyen de me faire entendre,
Enchaînée désespérement près de ta prison,
Séparée de toi par une impitoyable cloison.

Aucune de mes lames ne peut scier les barreaux,
L'amour est le plus cruel de tous les bourreaux,
Il vous tue à tout petit feux
Obtenant de vous ce qu'il veut.

Il finit par s'emparer de nos coeurs
Prisonniers de lui en attendant leurs sorts,
Les clés resteront entre ses mains,
Juqu'au dernier jour, jusqu'à la fin.

Dodey Vador

J'ai passé un pacte avec le diable
Poussée par un désir inexplicable.
Depuis longtemps je demeure dans les flammes
Prisonnière de son mystérieux charme.

Qui est le mal,qui est le bien?
Mon coeur attend devant lesien
Le contrat précisait que les corps s'appartiendraient
Mais qui aurait pu prédire que l'amour s'en mêlerait?

Je pourrais briser mes chaînes invisibles
Mais cette fuite m'est fatalement impossible,
L'ange est tombée amoureuse du démon,
Mais quelle drôle d'idée de Cupidon!

L'ange ne peut libérer ses sentiments
Craignant le plus cruel des châtiments,
Devoir oublier ce qui lui est cher,
Etre bannie à jamais des enfers.

Si seulement le démon lisait derrière la peur
Ce que l'ange cache au plus profond de son coeur,
Un amour mystérieux mais réel
Pour qui elle sacrifierait ses ailes,
Pourraient t-ils passer du désir charnel
Au paradis d'un amour éternel?

Dodey VAdor

La beauté du diable est en lui
Pourtant je l'aime à la folie,
Longtemps déjà que je brûle en enfer
Retenue par des chaînes de fer,
Prisonnière de mes sentiments
Attendant le cruel châtiment.

La flamme de son coeur toujours vacille
Se reflettant dans mes yeux qui brillent,
Cette flamme qui décidera de mon sort,
Qui brûlera ou illuminera mon coeur.

Le diable peut il aimer un ange?
C'est étrange de voir comme on change
Que l'ange ait en elle une part de démoniaque
Et que le diable est une âme angélique
Qu'ils se construisent un amour paradisiaque
Mais un ange démoniaque est lunatique.

Je suis prise dans une spirale infernale
Partagée entre le bien et le mal
Mon amour pour lui me donne des ailes
Mais en enfer a quoi me servent t-elles?

Dodey Vador

Une âme torturée
Qui se sent encerclée,
des monstres de tous les cotés
Je ne peux plus respirer,
L'air commence à manquer
La haine vient m'étouffer,
La peur m'a déjà cerné
Je ne peux pas même hurler...

Mais d'où vient ce sentiment?
L'impression que tout me ment,
Que le monde n'a plus de sens,
Que tout n'est que décadence.
D'où vient cette rage qui m'envahit?
Ce malaise qui toujours me poursuit?

Sur ma peau coule la sueur
Tout ici n'est que chaleur
Comment sortir de ce four?
Diable que le climat est lourd !

Des voix résonnent et se rapprochent
Provoquant une migraine atroce,
Les regards des autres me transpercent
Tels de longs poignards qui me blessent
Me jetant violemment au  sol
Me laissant agoniser seule.

J'essaie de me relever par moi même,
Toujours ces rires de hyènes,
Je voudrais tous les tuer et lâcher ma haine
Pour enfin respirer une bouffée d'oxygène.

Les gens tournent tels de vicieux vautours,
Je reste figée en attendant mon tour
De dormir paisiblement sous terre
Et enfin sortir de cette enfer.

Dodey Vador

lettre de M.Moore à Bush

Voici une lettre de Mickael Moore addresée au président des Etats-Unis suite à la catastrophe en louisiane. Cette lettre a été rendu publique sur le site internet du cineaste.


Cher M. Bush,

Pas la moindre idée de l'endroit où sont passés tous nos hélicoptères ? C'est le cinquième jour depuis le déferlement de Katrina et des milliers de gens, en attendant les secours aériens, demeurent captifsde La Nouvelle-Orléans. À quel endroit de la planète avez-vous donc envoyé nos hélicoptères militaires ? Avez-vous besoin d'aide pour les retrouver ?J'ai un jour égaré ma voiture dans un stationnement de Sears. Oh ! Ce ne fut pas facile !

Savez-vous aussi où sont passés tous nos soldats de la Garde nationale ? Nous en aurions vraiment besoin aujourd'hui pour accomplir le type précis de mission pour lequel ils se sont enrôlés : porter secourslors de catastrophes naturelles nationales. Comment se fait-il qu'ils ne fussent là dès le début des événements ?

Mercredi de la semaine dernière, je me trouvais dans le sud de la Floride. J'étais assis dehors lorsque l'oeil de l'ouragan Katrina estpassé au-dessus de ma tête. À ce moment, c'était seulement un ouragan de force 1, mais c'était déjà une assez salle affaire. Onze personnes sont mortes et des foyers sont encore sans électricité aujourd'hui. Ce soir-là, la météo a indiqué que cet ouragan se dirigeait droit sur La Nouvelle-Orléans. C'était il y a dix jours ! Personne ne vous l'a dit ?
Je sais bien que vous ne vouliez pas interrompre vos vacances.Et je sais aussi à quel point vous n'aimez pas les mauvaises nouvelles. En plus, vous aviez des bailleurs de fonds à rencontrer et des mères éplorées de soldats morts à ignorer, voire à diffamer.

J'apprécie particulièrement comment, le lendemain de l'ouragan,plutôt que de vous envoler vers la Louisiane, vous vous êtes rendu à San Diego afin de faire la fête avec vos copains du monde des affaires. Ne laissez pas les gens vous critiquer pour ça : après tout, l'ouragan était terminé, et que diable auriez-vous pu faire ? Mettre votre doigt dans une digue percée ?

N'écoutez pas ceux qui, au cours des prochains jours, révéleront comment vous avez officiellement réduit, cet été même et pour une troisième année consécutive, les budgets des corps de génie de l'armée américaine en Louisiane. Répondrez-leur tout simplement que même si vous n'aviez pas coupé les budgets des ingénieurs de l'armée, aucun ingénieur militaire n'aurait de toute façon été disponible pour réparer les digues puisque vous aviez pour eux des projets de construction beaucoup plus importants : construire la démocratie en Irak !

Le troisième jour, lorsque vous avez finalement quitté votre lieu de vacances, je dois vous dire que j'ai été ému de voir comment vous avez poussé votre pilote d'Air Force One à descendre sous les nuages, au-dessus de La Nouvelle-Orléans, afin que vous puissiez avoir un aperçu rapide du désastre. Ah ! Je savais bien que vous ne pouviez pas vous arrêter, puis attraper un porte-voix, grimper sur un tas de décombres et agir alors comme un vrai commandant en chef. Vous l'aviez déjà fait, alors inutile de le refaire !

Il y aura aussi ceux qui essaieront de politiser cette tragédie et ceux qui essaieront même de la retourner contre vous. Donnez instruction à vos services de souligner ces tactiques déloyales. Et ne répondez à rien. Même pas à ces satanés scientifiques qui ont prédit que cela arriverait parce que l'eau du golfe du Mexique se réchauffe sans cesse et qu'une tempête de ce genre devient alors inévitable. Ignorez-les, de même que toutes leurs alertes de poules mouillées à propos du réchauffement climatique. Après tout, il n'y a rien d'extraordinaire dans un ouragan qui s'avère si étendu qu'il correspond en fait à une tornade de force 4 qui s'étirerait entre New York et Cleveland.

...Non, M. Bush, maintenez seulement le cap. Ce n'est pas votre faute si 30 % de la population de La Nouvelle-Orléans vit dans la pauvreté et que des dizaines de milliers de personnes n'avaient aucun moyen de transport pour quitter la ville. Ce sont des Noirs, après tout ! Ce n'est pas comme si une telle chose était arrivée à Kennebunkport. Pouvez-vous imaginez des Blancs laissés sur le toit de leur maison pendant cinq jours? Ne me faites pas rire ! La couleur de la peau n'a rien, mais absolument rien à voir avec tout ça !

Vous avez la situation bien en main, M. Bush. Essayez seulement de trouver quelques hélicoptères de l'armée et dépêchez-les là-bas. Il vous suffira de prétendre que les habitants de La Nouvelle-Orléans et que le golfe du Mexique sont situés près de Tikrit.

*

7 JOUr pour une éternité, Marc Levy

CITATIONS DU LIVRES

" Les rides de la vieillesse forment les plus belles écritures de la vie, celle où les enfants apprennent à lire leurs rêves" ( Pensées de Zofia)

"Le Bachert est la personne que Dieu t'a destinée, elle est l'autre moitié de toi-même, ton vrai amour. Alors toute l'intelligence de ta vie sera de la trouver... et, surtout, de la reconnaître" ( Reine à Zofia)

" L'Amour, c'est une parcelle d'espoir, le renouvellement perpétuel du monde, le chemin de la terre promise" ( Monsieur, alias Houston, alias Dieu)

" J'ai crée la différence pour que l'humanité cultive l'intelligence : un monde homogène aurait été triste à mourir !" ( idem)

" La mort n'est qu'un moment de la vie pour celui ou celle qui a su aimer et être aimé " ( idem)

" La création humaine est peut-être imparfaite, mais rien n'est plus parfait dans l'univers que deux êtres qui s'aiment" (idem)

" C'est difficile d'être honnête, bien plus que vous ne l'imaginez, et c'est souvent ingrat et injuste, mais ne pas l'être c'est voir et prétendre être aveugle" ( Zofia à Lucas)

" Dénués d'acte, les serments ne sont rien"

" Le jour où le Mur de Berlin est tombé, les hommes et les femmes ont découvert que leurs rues se ressemblaient. De chaque côté, des maisons les bordaient, des voitures y circulaient, des reverbères y éclairaient leurs nuits." ( Lucas)

" Il faut cent ans pour que pousse un arbre, quelques minutes seulement pour le brûler..." ( Zofia)

" Là où tu n'existe pas, je n'existe plus. Nos mains ensemble en inventaient une à dix doigts, la tienne en se posant sur moi devenait mienne, si justement que, lorsque tes yeux se fermaient, je m'endormais " ( Lucas)

je vais tres bien fo pa sinkieter ce nest kun poeme

Une fois de plus la vie m’a poignardée dans le dos,
La fée de l’amour ne s’est pas penchée sur mon berceau.
Mon cœur s’était a peine remis de ses blessures
Qu’il pleure  à nouveau et rebâtit un mur
Plus solide et aigri que le précédent
Rien ne sera jamais plus comme avant.

Je me sens étrangère dans ma propre maison
Je suis seule et je crois que j’ai touché le fond,
Perdus dans le noir sans aucune lueur d’espoir
Mes yeux se posent sur une lame de rasoir,
Je n’ai qu’une envie c’est de me détruire,
Me faire très mal et de tout démolir
Les objets volent violemment, tout est saccagé
Une pagaille représentant mon âme torturée.
Je saisis le rasoir dans un déluge de larme
Mon chagrin est bien plus douloureux que la lame,
Une goutte de sang sur mon corps
Une goutte en moins sur mon cœur.

Le sang coule a flot le long de ma peau
Ma vie et mon corps sont de lourds fardeaux
Mes yeux sont aussi rouges que le sang
Je suis perdue dans ce monde effrayant
Je ne peux plus respirer, je veux briser les chaînes
Rien ni personne ne pourra jamais chasser ma haine,
Je suis à genoux et pleure mon désespoir
Je veux simplement sortir de ce trou noir
Hurler pour libérer mes peines et ma douleur
Des cris pour tout ce que je garde à l’intérieur.

Soudain un lourd silence, des larmes coulent encore
Recroquevillée dans mon lit je m’endors
Demain je me réveillerais le visage triste
Dans le miroir je verrais mes cicatrices
Empruntes de mon mal-être et de ma souffrance
Me rappelant que ma vie n’a aucun sens.

Dodey Vador